RECALL

Conception d’une plateforme logistique avec des cellules de stockage

En engageant ce projet, la société RECALL, spécialiste de l’archivage documentaire, cherche à regrouper plusieurs sites autour de Chartres, dans un bâtiment moderne, optimisé et très spécifique.

Tout commence avec les dimensions d’une unité de stockage, la caisse d’archivage, à laquelle on adapte le mode de stockage : des racks d’étagères séparés par des allées étroites, desservis par des nacelles pilotées par un opérateur embarqué, qui se déplacent dans les trois dimensions de la cellule. Puis, on complète avec le besoin : 300.000 m3 de stockage, en deux cellules de 6.000 m² pour que l’investissement et l’exploitation soient optimaux.

En plan, la conception est rapide : un bâtiment de deux cellules de stockage, des zones de chargement / déchargement, des bureaux et locaux sociaux marquant une belle courbe liée à la configuration de la parcelle, pour un développement total de 14.355 m².

Lorsque l’on passe en volume, les choses sérieuses commencent : faire entrer le volume de stockage souhaité sur cette surface exige vingt-quatre mètres libres de hauteur sous ferme et porte la hauteur à l’acrotère du volume de stockage à vingt-six mètres, alors que les règles d’urbanisme limitent la hauteur par rapport au terrain naturel à vingt mètres du fait de la covisibilité avec la Cathédrale de Chartres.

L’idée apparait d’enterrer le bâtiment de six mètres dans le sol, et pour éviter d’avoir à faire descendre les camions au niveau du dallage du stockage, les zones de chargement seront situées au niveau du terrain naturel. Ainsi, les points d’entrée se situant au quart de sa hauteur, nous optimisons les déplacements des nacelles à l’intérieur du volume de stockage.

Structurellement, la technique limite (à l’époque) la hauteur des poteaux béton à quinze mètres. GSE opte pour une solution consistant à superposer deux poteaux d’inerties différentes : un poteau inférieur large de dix mètres de hauteur, un poteau supérieur plus fin de quatorze à quinze mètres suivant son positionnement dans le bâtiment.

Arrivent alors le Code du Travail, la réglementation ICPE et le règlement de défense incendie qui imposent des sorties de secours pour les opérateurs et une voie de contournement équipée de poteaux incendie autour du volume de stockage : une cour anglaise de six mètres de hauteur autour du projet est créée, qui permet de contourner le projet à niveau avec la dalle de stockage, d’assurer la défense incendie, et de recueillir le personnel en cas d’évacuation. Le projet enterré est devenu un projet enfoncé dans le sol.

Carte d'identité du projet

Carte d'identité du projet

En engageant ce projet, la société RECALL, spécialiste de l’archivage documentaire, cherche à regrouper plusieurs sites autour de Chartres, dans un bâtiment moderne, optimisé et très spécifique.

Tout commence avec les dimensions d’une unité de stockage, la caisse d’archivage, à laquelle on adapte le mode de stockage : des racks d’étagères séparés par des allées étroites, desservis par des nacelles pilotées par un opérateur embarqué, qui se déplacent dans les trois dimensions de la cellule. Puis, on complète avec le besoin : 300.000 m3 de stockage, en deux cellules de 6.000 m² pour que l’investissement et l’exploitation soient optimaux.

En plan, la conception est rapide : un bâtiment de deux cellules de stockage, des zones de chargement / déchargement, des bureaux et locaux sociaux marquant une belle courbe liée à la configuration de la parcelle, pour un développement total de 14.355 m².

Lorsque l’on passe en volume, les choses sérieuses commencent : faire entrer le volume de stockage souhaité sur cette surface exige vingt-quatre mètres libres de hauteur sous ferme et porte la hauteur à l’acrotère du volume de stockage à vingt-six mètres, alors que les règles d’urbanisme limitent la hauteur par rapport au terrain naturel à vingt mètres du fait de la covisibilité avec la Cathédrale de Chartres.

L’idée apparait d’enterrer le bâtiment de six mètres dans le sol, et pour éviter d’avoir à faire descendre les camions au niveau du dallage du stockage, les zones de chargement seront situées au niveau du terrain naturel. Ainsi, les points d’entrée se situant au quart de sa hauteur, nous optimisons les déplacements des nacelles à l’intérieur du volume de stockage.

Structurellement, la technique limite (à l’époque) la hauteur des poteaux béton à quinze mètres. GSE opte pour une solution consistant à superposer deux poteaux d’inerties différentes : un poteau inférieur large de dix mètres de hauteur, un poteau supérieur plus fin de quatorze à quinze mètres suivant son positionnement dans le bâtiment.

Arrivent alors le Code du Travail, la réglementation ICPE et le règlement de défense incendie qui imposent des sorties de secours pour les opérateurs et une voie de contournement équipée de poteaux incendie autour du volume de stockage : une cour anglaise de six mètres de hauteur autour du projet est créée, qui permet de contourner le projet à niveau avec la dalle de stockage, d’assurer la défense incendie, et de recueillir le personnel en cas d’évacuation. Le projet enterré est devenu un projet enfoncé dans le sol.

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